•Mantes
l’incendiaire•
Ça
chauffe à Mantes-la-Jolie (78). Deux incendies ont éclaté dans la
nuit du 2 au 3 juillet. Sur le chantier d’une future école, deux
« mauvais élèves » ont mis le feu à des palettes
entassées à côté d’un engin de chantier. Au milieu des flammes
il y avait deux bonbonnes de gaz ouvertes… le boom a été évité
parce que les pompiers sont arrivés en vitesse. En même temps
quelqu’un a bouté le feu à deux voitures garées dans le parking
souterrain du centre commercial du Val-Fourré. L’incendie a
endommagé les installations électriques, empêchant à quelques 20
commerces (sur 80) d’ouvrir, mercredi matin. L’école en
barbecue, pas de boulot et pas de courses : chaque âge saccage
sa cage !
•Ni
oubli ni pardon•
C’était
l’appel d’une manif en souvenir de Clément Méric, tué le 6
juin par un facho. Dimanche 23 juin, des milliers de personnes ont
défilé depuis Opéra, vers la Seine puis jusqu’à Stalingrad. A
côté de ceux qui faisaient de la pub à leur parti ou syndicat, il
y avait aussi pas mal d’enragé(e)s. Des personnes qui ne
connaissaient pas forcement Clément, qui ne le considéraient pas
forcement comme leur « compagnon ». Des personnes qui
pensent que le fascisme n’est qu’un des visages morbides de ce
monde d'ennemis de la liberté. Qu’il n’y a pas à choisir entre
fascisme et démocratie, mais à les attaquer. Parce que les deux ne
sont que la version brutale et celle peut-être moins brutale mais
plus sournoise de la même domination. Des dizaines de banques ont eu
leurs distributeurs de billets défoncés, les vitrines defoncées et
taguées, les caméras obstruées. Tout le long du parcours, ces
joujoux pour petits bourges que sont les Autolib', des sucettes
publicitaires JCDecaux, des abribus RATP, des cabines téléphoniques
ou des agences immobilières ont essuyé les coups de celles et ceux
qui ont la haine de ce monde. Pas de pardon. Et ça ce n'est qu'un
tout petit début.
•Tel
est notre antifascisme•
La
nuit du 18 juin, deux distributeurs de billets se sont fait défoncer
entre Belleville et République, et un citoyen trop curieux a perdu
une dent. L'action se veut dédiée à la mémoire de Clément Méric.
Dans le communiqué : « L’heure est à l’attaque de ce
monde qui produit les déchets fascistes et leurs faux ennemis
démocrates ».
•« Strike »
manqué de peu•
La
nuit du 30 au 31 août à Gennevilliers (92), une patrouille de flics
manque de se faire écrabouiller par un bloc-moteur de scooter pesant
5 kilos, lancé du haut d'un immeuble. Le coup gagnant n'est manqué
que pour un mètre. Toi aussi tente ta chance !
•A
chacun son Velib'•
Le
cauchemar de JCDecaux et des bobos : l’an dernier, comme chaque
année, 9 000 Velibs', sur un parc de 20 000, ont été volés ou
dégradés, soit près d’un sur deux, explique la mairie de Paris
sur son blog. Depuis son lancement, c’est près de trois fois le
parc de vélos qui a été volé ou vandalisé. Dès 2009, soit deux
ans après la mise en place du service, 18 000 vélos avaient été
détériorés et 8 000 volés. A cette date, chacun des 20 000 Vélib’
parisiens avait déjà été remplacé au moins une fois, expliquait
à l’époque JCDecaux à ses copains du Figaro. Le phénomène se
concentre aujourd’hui essentiellement dans le Nord-Est parisien.
Sur une zone couvrant les 18e, 19e, 20e arrondissements de Paris,
Pantin, Aubervilliers et Bagnolet, une cinquantaine de stations sont
concernées chaque jour, raison pour laquelle une vingtaine d’entre
elles ont tout bonnement été fermées "jusqu’à nouvel
ordre", créant un vide pour tous les bobos que rendaient libres
des vélos mis à disposition par la mairie de saint-bobo. Courage à
eux, et vive le vandalisme !
•Et
une pour les fascistes !•
Une
dizaine de jours après son inauguration, la permanence de
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) des porcs du FN est visée par
un bon vieux cocktail molotov le 15 juillet dernier, occasionnant
quelques dégâts minimes, mais toujours sympathiques. Parce que ça
fait toujours plaisir quand la bande à facho-populo s'en prend une !
•La
TV c'est de la merde !•
Toujours
à Boulogne-Billancourt, début juillet, un sexagénaire inspiré est
arrêté après avoir jeté un seau rempli de merde dans la gueule de
Claire Chazal. La scène s’est déroulée lorsque la journaflic
quittait les locaux de TF1 au volant de sa voiture dont une vitre
avait le malheur d’être ouverte. Claire connait donc maintenant le
goût de ce qu'elle nous sert tout les jours au JT. Match nul, balle
au centre.