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En bref...

Le 7 septembre 2011, un ouvrier du bâtiment, employé à refaire le garage du commissariat du XXe arrondissement, a subtilisé la sacoche d'un flic peu concentré. Elle contenait notamment sa carte de réquisition, sa médaille de police et sa carte bancaire (détruite par le voleur). Les images de la vidéo-surveillance du commissariat ont permis d’identifier l’auteur du vol qui a reconnu les faits. Par souci d’éducation, un énième juge a prit la décision de le condamner à trois mois de prison ferme.
Moralité judiciaire: volons nous entres pauvres plutôt que de voler ceux qui nous pourrissent la vie.

Au début de l’été dernier, le commissariat de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) a été visé par plusieurs cocktails Molotov en réponse à des arrestations. En effet, ce commissariat avait déjà été l’objet d’une première attaque qui avait conduit aux arrestations de neuf personnes. L’offensive aurait été menée par une vingtaine de jeunes armés de mortiers, de barres de fer et de différents projectiles, pour protester contre le déploiement récent d’une des brigades spécialisées de terrain (BST) qui ont succédé en août 2010 aux unités territoriales de quartier (Uteq). On connaît bien la BST à Belleville, puisqu'une BST a été tout spécialement crée pour ici aussi. Sur les neuf personnes interpellées, quatre mineurs ont été libérés avec une convocation devant le juge des enfants, à laquelle ils ne se sont pas rendus. Sur les cinq restant en garde à vue, quatre ont été libérés et leur dossier a été classé sans suite. Un majeur a par contre été déféré.

Depuis un an, 210 opérations de police ont été organisés aux abords de la place Stalingrad, dans le XIXe arrondissement. Depuis le 14 février 2011, elles ont lieu tous les jours en soirée, souligne la préfecture de police. Laquelle affirme que « la délinquance a baissé sur le secteur : le nombre de faits constatés en septembre 2011 équivaut quasiment au quart de celui de 2010, soit 13 contre 50 ». Attention donc à tous les amants de la nuit, Stalingrad = chasse à l'homme.

Lundi 5 septembre 2011, les responsables de l’église Saint-Ambroise ont découvert que leur usine a soumission avait été victime d’un vol. La porte de la sacristie a été défoncée, et les deux troncs, ces réceptacles où les fidèles laquais peuvent déposer du fric sur le compte du pape, se sont volatilisé, comme par miracle. Le montant dérobé ne peut pas être estimé, il dépend des dons effectués aux dernières messes. « Quoi? Une de mes fabriques d'esclave dérobée? » s'exclame Jesus, il en tombe de sa croix.

Jeudi 6 octobre 2011, une perquisition des cow-boys de la BAC est partie en vrille dans le quartier. Après avoir arrêté six personnes, les flics ont réalisé une perquisition dans un appartement du Xxe, mais les occupants du lieu ont réagi et ne se sont pas laissés faire, brisant la routine des perquisitions matinales dans le quartier. Une femme aurait frappé un maître-chien, tandis que d’autres résidents auraient frappé le chien. Les renforts demandés ont, eux, essuyé des jets de pierres, dont un auteur présumé a été interpellé. Au total, huit personnes ont été interpellés dans cette affaire, dont une femme qui aurait mordu un policier. Cinq policiers auraient été légèrement blessés, c'est déjà ça !

Dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 novembre 2011, l’école Binet, dans le XVIIIe arrondissement de Paris a vu une de ses fenêtres brisée et une porte fracturée. Un coffre fort a également été dérobé. Les joyeux écoliers seront pour une fois rentré de l’école avec le sourire.

Fin octobre, à Stains (Seine-Saint-Denis), une patrouille de police, arrivée pour sécuriser le quartier du Clos-Saint-Lazare, a été la cible d’un tir de mortier d’artifice, qui a fait exploser la vitre de leur voiture, blessant au passage deux bâtards de la BAC. Ces derniers, blessés à la tête par les éclats de verre, ont du être transportés d’urgence à l’hôpital.
Le 3 octobre, un homme meurt dans le quartier disciplinaire de la prison de Nanterre, où il est retrouvé pendu. Il était placé là pour avoir tenu tête aux matons. Suite à cet énième assassinat de l’administration pénitentiaire, des émeutes ont eu lieu dans le quartier du Luth à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), d’où venait Jamal Ghermaoui. Le 20 octobre, un de ses frères est interpellé dans le même quartier, accusé d’avoir tenté d’incendier des voitures. Une semaine plus tard, un maton affecté au quartier disciplinaire de Nanterre se mange un guet-apens alors qu’il se rend à son sale travail. Deux individus attaquent la voiture à coups de barre de fer et le menacent de mort avec une arme, faisant référence à la mort de Jamal. Les vengeurs masqués doivent prendre la poudre d’escampette lorsque d’autres matons arrivent au secours de leur porc de collègue. Comme on dit : ni justice, ni paix ; ni oubli, ni pardon.
    Le 10 octobre en pleine journée, à Grigny (Essonne), un individu cagoulé tire au fusil de chasse sur un fourgon de CRS stationné dans le quartier de la Grande-Borne. Les flics ne doivent leur salut qu’à la porte arrière du véhicule, qui a encaissé la balle. Les syndicats de flics s’alarment « d’un acte loin d’être isolé ». C’est sûrement vrai, et c’est tant mieux.
Fin septembre, huit personnes sans papiers enfermées au centre de rétention de Vincennes se sont fait la belle. L’un d’entre eux s’est malheureusement fait choper peu après. Quand aux sept autres, ils courent toujours. Ils avaient réussi à briser une vitre (soi-disant incassable) de leur prison à l’aide d’une porte dégondée. Une bonne belle à eux !
Black-out numérique. Fin septembre, un audacieux sabotage a privé de télé, d’internet et de téléphone quelques 15 000 abonnés de Numericable à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et dans le XVIIe arrondissement, et ce pendant plusieurs heures. Trois cent fibres optiques enterrées à 10 mètres de profondeur ont été habilement sectionnées, obligeant l’entreprise à réparer l’installation, en ressoudant une par une les fibres coupées. A chacun sa fibre !
Début octobre, un jeune homme s’est pris 300 euros d’amende pour « destruction du drapeau tricolore ». Jugé au TGI de Bobigny, ce dernier a aussi écopé d’un mois de prison avec sursis pour avoir baffé un flic lors de son arrestation. Le soir de la Saint-Sylvestre de l’an dernier, il avait eu l’ivresse plutôt inspirée (ce qui est assez rare), puisqu’en sortant énervé du commico de La Courneuve, il avait arraché puis piétiné le torchon bleu-blanc-rouge, avant de menacer de le cramer. Il ne sera ni le premier ni le dernier à le faire, et puissent tous les drapeaux nationaux connaître la même mort.
Des pirates informatiques ont publié les adresses privées, numéros de portable, coordonnées et données personnelles de plus de 1 000 dirigeants et parlementaires UMP ainsi que leurs collaborateurs : Députés, sénateurs, députés européens, membres de cabinets, chargés d’études, collaborateurs de ministre... 1 330 adresses e-mail sont concernés par cette fuite. Les hackers annoncent : « Tous ces corrompus, minables et vendus, En hommage à CopwatchIDF, censuré, A tous les gardés-à-vue, Aux banlieues karcherisées, Aux manifestants battus, [...] Aux demandeurs d’asile ignorés et matraqués, Aux Roms stigmatisés, traqués et expulsés, A toutes les victimes de l’UMP: Nous vous livrons leurs coordonnées..
Œil pour œil, dent pour dent. »