Dimanche 27 février, Paris. Un petit geste de solidarité avec les enfermés des prisons spéciales pour étrangers (centres de rétention). La vitre du local du Parti Socialiste et sa porte volent en éclat rue Sarasate (15e), suivie des pare-brises avant et arrière d’une voiture diplomatique quelconque et d’une seconde de Sin & Stes (un des vautours du nettoyage qui s’engraisse sur le marché des centres de rétention), rue de la Convention. Cette action fait suite aux révoltes dans les prisons pour étrangers de Steenokkerzeel (Bruxelles, Belgique) et de Gradisca (Gorizia, Italie) qui ont été presqu’entièrement incendiés par des retenus. Ainsi que celui de Vincennes (Paris) . (lu sur Indymedia)
Mais quel est ce doux bruit de verre dans la nuit ? Ce verre qui se fissure et tombe même parfois à terre ? C’est par exemple, dans la nuit du 27 au 28 février à Paris, celui des vitres de la Croix-Rouge rue Lemonnier (paris-12), à côté du tag « collabo des expulsions ». C’est aussi celui des vitres d’une camionnette d’Eiffage (constructeur de taules) rue L. Frot, d’un garage Renault (exploiteur de prisonniers) rue Lepeu et d’une agence d’interim Synergie (exploiteur de sans-papiers) rue du Chemin Vert (paris-11). Contre la machine à expulser. (lu sur Indymedia)
Vendredi 4 Mars, à 10heure30, l’agence Air France de la rue Faubourg Poissonnière à Paris a été visitée par une dizaine de personnes. L’intérieur de l’agence a été tagué (« non aux expulsions » et « Air France collabore »), de la peinture a été déversée, des présentoirs ont été renversés et du matériel informatique brisé. Ce n’est pas la première fois que AF se fait pointer du doigt pour sa collaboration aux expulsions de sans papier, de plus elle n’hésite pas à livrer à la police et à porter plainte contre tout acte de solidarité avec les sans papiers. (lu sur Indymedia)
Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 mars à Paris, des entreprises ont vu leurs devantures recouvertes de peinture rouge : La Poste de la rue Clavel, le Pôle Emploi de la rue Mélingue, le Crédit Lyonnais de Jourdain et les boutiques SNCF et Bouygues de la rue de Belleville. Les serrures de la boutique SNCF, du Pôle emploi et d’un magasin bio rue de Belleville ont été sabotées, les contraignant à retarder leur ouverture, voire à fermer pour la journée. Une voiture Vinci rue Alphonse Daudet, ainsi qu’une camionnette Avenance (Elior) rue Vercingétorix ont été incendiées. Deux pochoirs ont apparu : "Bouygues, en faire plus pour vous enfermer" et "SNCF, Un train d’avance sur la délation".
En effet, ces enseignes s’illustrent régulièrement pour leur participation aux côtés de l’Etat à la machine à expulser : Bouygues et Vinci en construisant des taules et des centres de rétention. Avenance en fournissant la nourriture dans les centres de rétention. Les banques et la SNCF en balançant des sans-papiers. Certaines de ces enseignes ont déjà été touchées l’année dernière et ces charognards n’hésitent pas à balancer celles et ceux qui luttent contre la machine à expulser. (lu sur Indymedia)
Dans la nuit du 8 mars une antenne de la Croix Rouge de la rue de couronnes a reçu une visite : des tags ont été déposés -« Croix Rouge complice de viol dans les prisons pour étrangers en Italie » ; « pour Joy »- et des vitres ont volé en éclats. L’histoire de Joy est une des milliers d’histoires d’abus, de violence et de racisme, qui existe vis-à-vis de femmes enfermées.Elle avait porté plainte contre le directeur du centre de rétention de Milan, Vittorio Addesso, pour tentative de viol. Ce porc infâme vient d’être relaxé grâce, entre autre au témoignage de M. Chiodini, responsable de la Croix Rouge de ce CRA. Dans ce témoignage crapuleux, Joy est définie comme une « nigérienne dangereuse », car elle a pris part dans les révoltes qui ont touché le CRA de Milan.Il est de domaine publique que la Croix Rouge collabore à l’enfermement, aux tabassages dans les prisons pour étrangers et aux expulsion de sans-papiers en Italie comme ailleurs. (lu sur Indymedia)
Jeudi 19 mai 2011, rue Riquet, dans le 19e arrdt, une intervention policière s'est bien terminée pour une fois. Il s’agissait de mettre un terme à un barbecue, il s'agissait plus certainement de couper court à toute possibilité pour des pauvres du quartier de s'amuser un peu.
Trois agents de sécurité (des vigiles) ont été tabassés par des personnes présentes et bien décidées à ne pas se faire emmerder cette fois-ci, puis une centaine de gens du quartier sont arrivés. Les agents débordés ont été sauvés par l’intervention d’une équipe de cowboys de la BAC du 19e. Malheureusement, deux personnes ont été interpellées à l’issue de ces échauffourées, mais l’un des vigiles souffre d’une fracture au bras droit.
Dans la nuit du 19 au 20 mai 2011, en solidarité avec la lutte des Tunisiens de Lampedusa à Paris et ailleurs, les pneus de 5 utilitaires de la Mairie de Paris ont été crevés, des tags ont été faits sur les voitures: « Vas-y toi-même dans ton foyer de merde Bertrand », « Tu cède ou la prochaine fois ça brule », « le maire et ses adjoints au poteau », « Lampedusa ! » et « Brule ! ». Pareil pour une voiture de la Croix-Rouge avec les tags: « Gérez les nonneries, pas les prisons » et « Matons ! ». Plusieurs 4x4 et bagnoles de luxe auront également leurs pneus crevés avec les tags: « envoie la note du garage à Bertrand, connard » ou « t’avais qu’à pas être riche ». Sur une voiture d'Eiffage: « Je construis des prisons, chiez sur mon pare-brise ». (lu sur indymedia)
Dimanche 22 mai 2011 (et la veille) se tenait sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris le « village du Jasmin ». En fait une opération publicitaire organisée par la mairie et l’office du tourisme tunisien pour vendre la Tunisie aux promoteurs et aux touristes. Peu avant 16h, une cinquantaine de harragas et de personnes solidaires se sont invités dans cette opération de com’ pour la perturber. « Papiers, Liberté », « solidarité avec les sans-papiers », « Delanoë, premier des Benalistes » et autres slogans ont parcouru les stands, tandis que des tracts etaient balancés. (lu sur indymedia)
Trois agents de sécurité (des vigiles) ont été tabassés par des personnes présentes et bien décidées à ne pas se faire emmerder cette fois-ci, puis une centaine de gens du quartier sont arrivés. Les agents débordés ont été sauvés par l’intervention d’une équipe de cowboys de la BAC du 19e. Malheureusement, deux personnes ont été interpellées à l’issue de ces échauffourées, mais l’un des vigiles souffre d’une fracture au bras droit.