Et
vlam, le poste de police ! La
nuit du 17 au 18 novembre, un poste de police du XIème
arrondissement (10 rue Camille Desmoulins) perd ses vitres, signe de
la haine diffuse contre la vermine policière et le monde qu'elle
protège. Dans le même temps, le pare-brise d'un camion de la mairie
de Paris est aussi réduit en miette. Une pierre deux coups...
Et
bim, le centre de recrutement ! La
nuit du 26 au 27 octobre, les vitres du centre de recrutement de
l'armée à Saint-Denis (93) volent en éclat. Un geste minimal de
haine contre les assassins en treillis...
Et
vrouf, le constructeur de taules (et la rénovation urbaine) !
Dans
la nuit du 1er au 2 novembre, des bureaux et vestiaires d'un chantier
dirigé par la société Outarex (filiale de SPIE-Batignolles,
constructeur notoire de prisons) partent en fumée à Poissy (78). Le
feu semble avoir été bouté volontairement.
Et
crame, le bahut ! Le 10
novembre, les blocages de lycées en région parisienne prennent un
tour plus chaud : les poubelles entassées devant plusieurs
bahuts de Saint-Denis et Saint-Ouen (93) sont cramées, et les
flammes commencent à lécher les façades des édifices
républicains. A Saint-Denis, la même journée, une centaine de
personnes (lycéens ou pas, on s'en fout!) déboule dans la ville,
brisant vitres de commerces et de bagnoles, et tente de forcer
quelques magasins.
Dans
la gueule de ceux qui veulent canaliser la révolte
Le 13 octobre, une manifestation contre la police composée
majoritairement de lycéens part de Nation et déborde le service
d'ordre de la FIDL (syndicat lycéen) pour aller emmerder une autre
manifestation, elle composée de policiers et appelée par le
syndicat Alliance. Bloqué de nouveau par des flics (en uniforme
cette fois), le cortège change finalement de direction pour
rejoindre la fac de Tolbiac. Tags, fumigènes, pétards et slogans
s'enchaînent, les gros bras de la FIDL ainsi que des voitures de
flics sont caillassés, la devanture des bureaux de la préfecture
est aussi attaquée.
Et,
pshiit, les collabos ! La nuit du 22 au 23 octobre à Paris,
les pneus des véhicules de plusieurs collabos sont crevés : un
utilitaire Challancin (qui fait sa thune avec le nettoyage dans les
centres de rétention), une voiture SCNF (qui participe aux
expulsions), 29 Vélibs (de l'enflure JC Decaux qui exploite les
détenus), une voiture Orange (autre exploiteur de prisonniers), un
utilitaire Vinci (qui construit des taules).
Et
vlang les politiciens ! La
porte vitrée de la permanence électorale de Nathalie
Kosciusko-Morizet (au 17 rue Mouton-Duvernet, Paris XIVe)
a fini en miettes la nuit du 13 au 14 octobre. NKM avoue que c'est
même la troisième fois depuis septembre que sa permanence est visée
par du vandalisme (des actes bien ciblés, donc) !
Et
pour le maire... Le soir du 26
septembre à Villejuif (94), trois jeunes de 16 et 17 ans
(malheureusement vite arrêtés) volent des ordinateurs et la sacoche
du maire à l'intérieur de la mairie pendant le conseil municipal.
Le maire dénonce des « actes inquiétants vis-à-vis de
l’exécutif » depuis les élections municipales : en
effet des véhicules municipaux et une poubelle ont déjà été
brûlés.
Et
(re-) bling pour les flics à Corbeil ! Déjà
pris pour cible le 17 octobre dernier aux Tarterêts à
Corbeil-Essonnes (91), les schmits se font une nouvelle fois tomber
dessus le 24 du même mois : trois flics à l'hosto suite à ce
caillassage.
Et
paf, la faf ! Le 27
octobre, alors que la sinistre Marine Le Pen revenait de ses courses
dans un supermarché de La Celle-Saint-Cloud (78) (où la dite facho
vient d'acheter une maison...) et pensait repartir tranquille, un
groupe de jeunes, après s'être renseignés pour être sûrs qu'il
s'agissait bien de la présidente du FN, bombarde sa voiture de
pierres. A part le véhicule, il n'y a malheureusement pas eu de
blessé-e parmi les occupants...