Dimanche 25 septembre, se tenait au squat de la Buissonnière à Fontenay, une discussion/projection/concert en solidarité avec la lutte menée contre le TAV en Val Susa, autour de la construction d’une ligne à haute vitesse entre Lyon et Turin. Au cours de la soirée, les flics se sont présentés plusieurs fois à la porte au prétexte d’une plainte des voisins. Autour de minuit, alors que la porte leur avait été fermée au nez une première fois, ils reviennent à plusieurs voitures et contrôlent un groupe de personne se trouvant devant le squat. L’un d’eux, accusé de les avoir insultés et de s’être opposé à leur contrôle est très vite embarqué. Deux personnes se trouvant non loin réagissent rapidement à cette interpellation, elles seront embarquées à leur tour. Malgré des tentatives de les en empêcher, les flics réussissent à emmener les trois au commissariat, non sans avoir reçu quelques canettes et coups de gaz lacrymogène.
Après 48 heures de garde à vue, ils passent en comparution immédiate au tribunal de Créteil mercredi 28 septembre après-midi : le premier pour "infraction à la législation des étrangers", "outrage et rébellion", les deux autres pour "incitation à créer un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation [...] de violences volontaires ", en application de la récente loi sur les bandes. Le procès se déroule en présence de nombreux flics, civils, Bac et autres crapules avec ou sans uniforme.
Appuyée sur un dossier épais, contant aussi bien les quelques jours d’ITT pris par les keufs que la description policière du squat, la juge en condamne deux à huit mois de prison dont quatre mois de sursis sans mandat de dépôt. Le dernier est relaxé pour la rébellion et condamné à quatre mois ferme pour "outrage" et "infraction à la législation sur les étrangers" avec mandat de dépôt : il part donc le soir même pour la prison de Fresnes.
SOLIDARITE ! LIBERTE POUR TOUS ET TOUTES !
Appuyée sur un dossier épais, contant aussi bien les quelques jours d’ITT pris par les keufs que la description policière du squat, la juge en condamne deux à huit mois de prison dont quatre mois de sursis sans mandat de dépôt. Le dernier est relaxé pour la rébellion et condamné à quatre mois ferme pour "outrage" et "infraction à la législation sur les étrangers" avec mandat de dépôt : il part donc le soir même pour la prison de Fresnes.
SOLIDARITE ! LIBERTE POUR TOUS ET TOUTES !